Le Syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique (SNPSSP) maintient sa menace d'une grève de trois jours, les 11, 12 et 13 mars, et d'une autre ouverte à partir du 19 du même mois. Il passera donc à l'étape suivante après le non-aboutissement des revendications brandies lors des trois jours de grève qui s'est terminée hier. Le taux de suivi passe de 75% au premier jour à plus de 85% les deux derniers jours. Un conseil national se tiendra vendredi pour l'évaluation de la grève et le sydicat réagira à l'attitude du ministère qui s'est caractérisée par un mutisme total. Les revendications des spécialistes concernent l'amendement du statut particulier des médecins spécialistes, la levée des mesures discriminatoires d'imposition (IRG) des primes et indemnités versées par le secteur de la santé aux praticiens spécialistes hospitalo-universitaires (10%) et aux praticiens spécialistes de santé publique (35%) et la révision du régime indemnitaire. Les spécialistes revendiquent l'application des mesures incitatives concernant le service civil, le respect de la réglementation en matière de carte sanitaire pour les services de santé publique et en matière de présence des praticiens spécialistes de santé publique dans les comités médicaux existants ou nouvellement créés.