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Il quitte la présidence du RCD : Saïd Sadi s'en va
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Publié dans El Watan le 10 - 03 - 2012

Saïd Sadi ne briguera pas un nouveau mandat à la tête du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD). Après 23 ans de présidence, il annonce sa décision de céder «la place aux jeunes cadres». Une décision qui est tombée tel un assommoir sur la tête des 2221 cadres et militants du RCD venus assister aux travaux du quatrième congrès du parti, ouverts hier à la coupole
du 5 Juillet.
«Avec une conscience sereine et une pleine confiance en l'avenir, je vous annonce ma décision de ne pas me représenter au poste de président du RCD. J'ai longuement réfléchi», lance-t-il, en surprenant son auditoire. Choqués, les congressistes ont tenté, vainement, de le dissuader et de l'amener à revenir sur une décision qui semble déjà prise bien avant… «Sadi président !», «Sadi président», scandaient les congressistes.
Peine perdue. Reprenant la parole, Saïd Sadi enchaîne : «Excusez-moi ! Vous êtes en train de faire le contraire du combat que nous avons mené jusque-là. Il y a autant de Saïd Sadi au RCD qu'il y a de militants. C'est une injustice aux cadres qui ont travaillé jour et nuit, qui se sont sacrifiés dans l'anonymat pour affronter l'administration dans les moments les plus durs. C'est parce que des générations ont étouffé d'autres, que l'Algérie est aujourd'hui dans une impasse historique. Je veux casser la tradition politique qui fait que lorsqu'on a une responsabilité on meurt avec dans son lit.»
Les larmes des militants
Affirmant qu'il avait déjà informé les membres de la direction du parti de cette décision, il précise qu'il faut «libérer les énergies». «Il est temps que les compétences formées dans et par le parti s'expriment et s'accomplissent. Il va de soi que je resterai militant, car j'estime que l'on n'a pas le droit de revendiquer la liberté et la justice et s'exonérer d'un engagement personnel dans les luttes qui se mènent pour la démocratie», précise-t-il. Ce faisant, Saïd Sadi rappelle à ses militants que la responsabilité à la tête d'un parti d'opposition n'a pas le même sens que celle assumée dans un régime dictatorial. «Nous avons construit un vrai parti démocratique, vivant et crédible.
Nous avons dénoncé les arbitraires qui accablent nos concitoyens. Nous avons construit le seul projet alternatif digne du sacrifice de notre peuple. Nous avons transmis le sublime message de Novembre et de la Soummam à la nouvelle génération. La prochaine étape consiste à communiquer plus pour convaincre nos compatriotes. Je pense sincèrement que les jeunes générations qui représentent déjà l'essentiel de la direction de notre parti assument leur pleines responsabilités lors de nouvelles étapes qui attendent le pays», conclut-il. Médusés et complètement choqués, les cadres, les députés et les militants du RCD ont eu beaucoup de mal à cacher leurs larmes. Ils ont du mal à croire… Qui lui succédera ? C'est la question que se posent tous ceux qui ont assisté à l'ouverture de ce congrès. Un nom circule déjà. L'on parle de l'actuel chargé de communication du parti et député, Mohcine Belabbas comme futur président du RCD. Mais le dernier mot revient aux congressistes qui sont appelés à élire, aujourd'hui, le nouveau président du parti.
«L'intégrisme est produit par les services spéciaux»
Auparavant, le désormais ancien président du RCD revient, dans son long discours, sur la situation politique et sociale du pays. Il concentre d'emblée ces attaques contre le DRS et le système FLN qui sont, selon lui, responsables de ce qu'est advenue l'Algérie. «Il faut entendre une fois pour toutes une vérité : en Algérie, l'intégrisme a été produit, entretenu et manipulé par les services spéciaux. Au lendemain des indépendances du Maroc, de la Tunisie et de l'Algérie, notre pays était celui qui était le plus réfractaire au fondamentalisme», rappelle-t-il. Citant l'abandon de l'école aux islamistes venant de l'Orient et l'adoption du code de la famille en 1984, Saïd Sadi précise que les dirigeants de l'Algérie sont responsables de toutes les régressions enregistrées par le pays.
«Hormis Mohamed Boudiaf, aucun dirigeant, aucun gouvernement n'a voulu lancer un débat sur ce glissement tectonique qui a provoqué la régression dans laquelle se délite la nation. Aucun secteur n'a échappé à cette diabolique orchestration : c'est le FLN qui a imposé dès 1976 le week-end des jeudi et vendredi avec les coûts politiques, économiques et symboliques que l'on sait. C'est Boumediène qui a fait supprimer le serment d'Hippocrate à la faculté de médecine (…)», soutient-il. Sur un ton ironique, il indique que «le parti islamiste qui accédera au pouvoir n'aura pas l'occasion d'appliquer son programme, car il est déjà mis en œuvre».


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