Elles sont jeunes, belles et ambitieuses. Et elles sont passionnées de vitesse. Et pour cause ! la Journée mondiale de la femme, elles l'ont célébrée en affichant leur préférence et autre différence. Histoire de se défausser de l'image «d'Epinal» lors de cette fête. Alors, elles sont passées… à la vitesse supérieure, sous les auspices de l'agence Ladies Business Club (LBC) qui a organisé, avec le concours de Sport One (boîte d'événementiel sportif et culturel) et AXA Assurances, le premier championnat professionnel de karting (une discipline de sport automobile où les karts sont de petites voitures monoplaces à quatre roues, équipées d'un moteur de petite cylindrée (en général de deux temps de 100 ou 125 cm⊃3;) au circuit MégaKart de Chéraga ( Alger). Elles étaient 16 pilotes, scindées en 4 groupes, à prendre part à la course de karting. Après un warming (tour de chauffe) de cinq minutes, elles ont procédé aux phases éliminatoires, sélectionnant les deux meilleurs temps de chaque groupe pour la finale d'une durée de 10 mn. En cette journée du 8 Mars, il a plu et la chaussée était glissante pour les pilotes. Malgré cela, les pilotes négociaient bien les virages. Ainsi, Sana est arrivée première, suivie de Aya, Nadia et Amel... qui ont reçu des coupes et des bouquets de fleurs. Aya et les autres Aya, 26 ans, cadre comptable financier, nous confiera : «La vitesse, c'est une réelle passion. J'aime le sport mécanique. Et puis, je suis habituée courses automobiles. J'ai participé à beaucoup de rallyes internationaux féminins et mixtes». Nawel, gérante d'un bureau d'études et ingénieur en génie civil, venue spécialement d'Oran, partage le même amour et la même passion pour la vitesse. Mme Lamia Boudoudou - initiatrice de cet événement -, directrice de Ladies Business Club (LBC) présentera son agence : «LBC est une agence dédiée aux femmes en matière de promotion des loisirs, sports… On est là pour proposer aux femmes des activités intéressantes. On en organise deux par mois. Du tir à l'arc à celui du fusil en passant par le canoë-kayak ou encore des randonnées dans la forêt de Chréa. Pourquoi ne pas parler des métiers aux femmes ? Par exemple dispenser des cours de mécanique… Et puis, cela crée des liens, des contacts…».
