Le projet concernant la création de microentreprises est en train de prendre forme, et ce, sur l'initiative conjointe de l'Ansej et de l'OPGI. Ainsi pour préserver le cadre de vie de toute détérioration, les deux directions ont signé une convention pour la création d'entreprises au profit des jeunes sans travail. Ces entreprises auront pour tâche le ramassage des ordures, le nettoyage des bâtiments, l'entretien et l'aménagement des espaces verts. La première ville qui bénéficiera de ce projet sera Aïn Beïda, la plus populeuse de la wilaya. D'ores et déjà, une convention a été organisée par l'APC de cette ville, et ce, pour la création de trois microentreprises qui seront opérationnelles dans deux mois. Selon nos sources, chaque entreprise emploiera une dizaine de jeunes, rétribués par l'APC de Aïn Beïda. Ce qu'il faut espérer néanmoins, c'est que l'opération en question fera des émules, c'est-à-dire la généraliser aux autres cités de la wilaya. Il faut bien l'espérer parce que nos villes sont devenues de gigantesques dépotoirs à ciel ouvert. Exception faite des centre-villes, tels ceux de Aïn M'lila, Oum El Bouaghi ou Aïn Fakroun, où l'entretien semble encore maintenu grâce aux services de la voirie. Les quartiers périphériques ne jouissent pas du même privilège et sont livrés à eux-mêmes. Partout, s'amoncellent les ordures ménagères. Quand le vent souffle, papiers et sachets se répandent sur les trottoirs. Par ailleurs, la démission des citoyens, quant à l'entretien de leurs bâtiments, a rendu caduque l'intervention des agents de voirie. Aussi, la mise en place d'un programme visant à l'amélioration du cadre de vie et à l'entretien des cités et des places publiques constitue une solution idoine pour soustraire les villes à leur situation anachronique et leur rendre leur aspect d'antan. De tels projets méritent d'être salués, car ils apportent une solution radicale à un problème qui a trop perduré, sans parler de la création d'emplois qu'ils vont générer.