La station d'épuration de Lallelick travaille pour l'obtention d'une eau épurée, répondant aux normes de rejet, sans danger pour la faune et la flore, qui servira pour l'irrigation, et produira du méthane pour l'exploitation des chaudières. La réutilisation des eaux usées au profit de l'agriculture et de l'industrie est au centre d'une étude qui doit être finalisée dans un proche avenir. Les eaux usées qui subissent un traitement au niveau de la station d'épuration (STEP) de Lallelick, située à une dizaine de kilomètres au sud-est de Annaba, seront mises à la disposition des utilisateurs, parmi lesquels le complexe sidérurgique ArcelorMittal El Hadjar, avec un débit de près de 600 l /s. Ayant nécessité 4 milliards de dinars pour sa réalisation, la STEP, 3ème à l'échelle nationale, qui est opérationnelle depuis 2010, a un double objectif : la dépollution et la mobilisation des ressources en eau non conventionnelles au bénéfice de l'agriculture et de l'industrie. Son but est d'obtenir également une eau épurée, répondant aux normes de rejet ne créant aucune nuisance pour la faune et la flore, et produire du méthane destiné à l'exploitation des chaudières. Elle est actuellement d'une capacité de 683 000 m3 équivalents/habitants (E-H), extensible à 2035, avec un traitement moyen de 83 620 m3/j. Dès sa mise en service, la station d'épuration de Lallelick a pris en charge les eaux de Annaba et d'El Bouni. Son action devrait s'élargir dans un futur proche aux communes d'El Hadjar et de Sidi Amar. Elle sera alimentée à partir de deux stations de pompage et d'un collecteur de refoulement. Par ailleurs, et à l'occasion de la célébration de la journée mondiale de l'eau, ce 22 mars, la direction des ressources en eau et la société de l'eau d'El Tarf et Annaba (SEATA) ont organisé conjointement des journées pédagogiques, des visites guidées dans des sites hydrauliques et des expositions mettant en relief l'importance de la préservation et de la protection des ressources hydriques.