D'éventuelles attaques américaines ou israéliennes contre les installations nucléaires iraniennes provoqueront un grand nombre de morts militaires et civils. Dans le texte intitulé « Iran, conséquences d'une guerre », le professeur Paul Rogers a assuré qu'une opération militaire contre l'Iran initiera une confrontation longue et complexe. Dans une comparaison avec la guerre en Irak en 2003, Rogers affirme que le nombre de morts dans une attaque surprise contre l'Iran sera beaucoup plus élevé, car la population n'aura pas le temps de quitter les endroits dangereux. Les installations nucléaires iraniennes se situent dans des zones à forte densité, ce qui augmente les risques sur les civils. Les Occidentaux - surtout les Américains - accusent l'Iran de produire des armes nucléaires sous « abri » d'un programme civil. Le 4 février dernier, l'Agence internationale de l'énergie atomique avait autorisé l'envoi du dossier iranien au Conseil de sécurité de l'ONU qui devrait décider des sanctions à appliquer. Ce rapport est sorti une journée après que l'hebdomadaire britannique Sunday Telegraph avait annoncé que les militaires américains préparent une attaque contre les installations nucléaires iraniennes comme « ultime recours » pour empêcher les Iraniens de développer une bombe atomique. Selon des sources du Pentagone citées par le journal, les militaires en utilisant une technologie de pointe, sont en train d'identifier les objectifs à atteindre et la logistique nécessaire. Malgré la certitude du professeur Roger que l'Iran ne possède pas les moyens militaires d'empêcher une attaque, Téhéran a en sa possession un vaste arsenal de riposte, tels se retirer du traité de non-prolifération nucléaire et encourager le Hezbollah à faire des représailles contre Israël. Le mouvement chiite du Liban possède des missiles en mesure d'atteindre n'importe quelle ville israélienne. Les autorités iraniennes peuvent aussi fermer le détroit d'Ormuz, l'un des principaux passages du pétrole du Golfe vers l'Europe. Le professeur de l'université de Bradford a dit aussi que Téhéran peut envoyer des paramilitaires au Koweït, en Arabie Saoudite et les Emirats arabes unis.