Le Syndicat national des éditeurs du livre (SNEL), en partenariat avec la Safex (Société algérienne des foires et expositions), organise le 8e Salon natioanl du livre, et ce, du 12 au 21 avril 2012, au Palais des expositions des Pins maritimes, à Alger. La 8e édition du Salon national du livre regroupera 120 éditeurs nationaux présentant 4000 nouveaux titres. Du manuel parascolaire au roman en passant par les beaux livres, l'essai ou encore l'ouvrage didactique. Ainsi que plus de 800 titres relatifs à l'histoire, et ce, dans le cadre de la célébration du cinquantenaire de l'indépendance de l'Algérie. Un vaste et riche programme a été élaboré pour coller à cet événement. De front, le programme proprement dit du salon comptera des conférences, des rencontres-débats et autres forums aux thèmes variés comme «Le livre pour enfants», «La vulgarisation de la lecture et ses prolongements», «Le texte théâtral», «Le livre et le 50e anniversaire de l'indépendance de l'Algérie», «Les droits d'auteur», «Les médias culturels», «L'inventaire et la vulgarisation des anciens manuscrits en Algérie»… Ainsi que des rencontres littéraires et autres ventes-dédicaces. Un centre de presse équipé est prévu lors de cette manifestation livresque. Exporter des livres, pourquoi pas ? Ahmed Madi, président du SNEL (Syndicat national des éditeurs du livre) indiquera à propos du 8e Salon national du livre d'Alger : «Tout d'abord, la Safex nous a ouvert toutes les portes et offert toutes les commodités. Mon objectif, en tant que président du SNEL, est d'œuvrer pour la lecture. L'Etat aide, soutient et encourage le livre. Depuis 2003 à ce jour, 7000 titres ont été édités. Nous pouvons concurrencer ce qui se fait à l'étranger. Je ne serai satisfait que lorsqu'on pourra exporter nos livres. Mais il existe un problème à ce niveau-là. Nous voulons acheter les droits des livres, les traduire et les publier en Algérie. Pourquoi importer des livres ? La question, c'est comment investir dans le livre ? Et par conséquent, investir dans le livre en tamazight… Nous avons une jeunesse consciente. Nous devons prendre soin des enfants. L'Algérien apprend l'arabe, le français, l'anglais et le tamazight. Mon vœu est que l'éditeur puisse traduire des titres venant des autres pays à l'arabe et pourquoi pas de l'hébreu à l'arabe. L'heure a sonné pour un travail sérieux en matière du livre et de sa promotion. Par ailleurs, je m'interroge. Qu'est-il advenu du Centre national du livre (2009) ? Où est-il ? Que devient-il ?»...