Dépit n Le Syndicat national des éditeurs de livres déplore l'absence d'une politique du livre. Le président du Syndicat national des éditeurs de livres (Snel), Mohamed-Tahar Guerfi, déplore l'absence d'une loi sur le livre. Il explique qu'«en l'absence d'une loi sur le livre et d'une politique dans ce sens, il n'y a pas eu d'investissement dans le domaine de l'édition», soulignant qu'il existe, en ce moment, une centaine de maisons d'édition en Algérie, dont 70 sont membres du syndicat, alors que le Snel a recensé 80 librairies à travers le territoire national. Tout en «regrettant le manque de maquettistes et de concepteurs», M. Guerfi, également président de l'Union maghrébine des éditeurs de livres, estime qu'il y a «un déficit en matière de formation dans l'édition», relevant que «certaines maisons d'édition ne disposent pas de commission de lecture», ce qui influe négativement, explique-t-il, sur la qualité, certains ouvrages «laissant à désirer». Evoquant la 11e édition du Salon international du livre qu'abritera l'Algérie du 30 octobre au 10 novembre 2006, M. Guerfi indique que 670 maisons d'édition y participeront et que des pays comme l'Italie, la Grèce, l'Iran et les Etats-Unis d'Amérique ainsi que les services culturels des ambassades accrédités à Alger y prendront part. Pour ce qui est de la manifestation «Alger, capitale de la culture arabe», le président du Snel a fait savoir que son syndicat a présenté 900 titres, dont 600 ont été acceptés par la commission du livre, ajoutant que parmi ces ouvrages «il y a des livres pour enfants et des titres à traduire du français ou de l'anglais vers l'arabe». Par ailleurs, le Snel projette d'organiser une exposition maghrébine, à Alger, durant la deuxième quinzaine de février 2007.