Ce stage de quatre jours a regroupé les meilleurs élèves en tamazight dans la wilaya de Tizi Ouzou. Comme chaque année, les organisateurs du Festival culturel national annuel du film amazigh (FCNAFA) ont mis en place des ateliers de formation en production cinématographique au profit des enfants au niveau des auberges de jeunesse de la ville de Tigzirt et Tizi Rached. Ce stage de quatre jours a regroupé essentiellement les meilleurs élèves en tamazigh. Durant le festival, ces enfants ont réussi, avec le concours de leurs encadreurs, à réaliser quatre courts métrages qui devaient être projetés, hier, en début de soirée, à l'occasion de la cérémonie de clôture du FCNAFA. Notons que ce stage a été organisé avec la participation d'Anne Marie Poucet, directrice du Festival international d'Amiens. «Ces stagiaires ont réalisé des films avec des thèmes choisis en concertation avec les enseignants. La réalisation est collective. Il s'agit d'une aventure à la fois artistique, humaine et pédagogique», nous a expliqué un formateur qui ajoute que «les participants utilisent, au cours de leur travail, un langage-image cohérent». Par ailleurs, durant le festival, le public a également assisté à des journées d'étude comme celle intitulée «L'image au service de la révolution» organisée, mardi, à Larbaâ Nath Irathène, en présence, entre autres, d'Ali Haroun et Mohamed Bensalah. Une autre rencontre sur le doublage des films a eu lieu aussi, dimanche, au niveau du siège de la radio locale de Tizi Ouzou, avec Mme Claudine Cabay Chatel, actrice canadienne et Abdelmadjid Bali, membre de l'Office national des droits d'auteurs (ONDA). Des conférences sur le cinéma étaient également au menu du FCNAFA, comme celles intitulées «Cinéma du Maghreb» et «Ouarzazate, l'autre vocation d'un studio, une école de formation et une industrie de cinéma» animées respectivement par Mouloud Mimoun, directeur du festival du Paris «Cinéma du Maghreb» et directeur de Ouarzazate film commission du Maroc. «Le bilan est de plus en plus positif, car les activités du festival ne se limitent pas seulement au chef-lieu de wilaya. Elles sont organisées aussi dans les localités, ce qui suscite plus d'engouement de la part du public. Mais, c'est un grand défi, car avec le manque d'infrastructures, ce n'est pas facile d'équiper les salles et mobiliser les moyens pour un travail de proximité», nous a expliqué Si El Hachemi Assad, commissaire du FCNAFA. Pour revenir aux films en compétition pour l'Olivier d'or, principal trophée de ce rendez-vous avec le 7e art, notons que les productions cinématographiques projetées ont suscité un débat riche et passionnant.