Une nouvelle structure vient de voir le jour à la bibliothèque de Tipasa, qui vient de se doter d'un club de lecture au grand bonheur de ses adhérents. La bibliothèque urbaine de Tipasa, dirigée depuis peu par Mme Sebbah Sâadia, multiplie les initiatives intéressantes en direction du public. En effet, un club vient d'être créé dans cette infrastructure du secteur de la culture, lors des vacances scolaires de printemps, à l'occasion de la commémoration du cinquantième anniversaire de la mort du chahid Mouloud Feraoun, lâchement assassiné par les criminels de l'OAS (Organisation de l'armée secrète). La directrice de la bibliothèque avait remis, en février 2012, une dizaine de livres (Le fils du pauvre) œuvre de cet écrivain à des élèves. Des familles, des élèves avaient participé, d'ailleurs, en cette journée anniversaire, à un débat sur le contenu du livre. Cette rencontre livresque avait été encadrée par l'artiste peintre et poète Saliha Imékraz, qui est aussi auteur de plusieurs ouvrages. Bien entendu, les parents étaient satisfaits par ces timides actions mais toutefois louables. Les enfants ont adhéré aux principes de ce 1er rendez-vous du club de lecture. Le roman Sans famille d'Hector Malot, traduit en langue arabe par les éditions Ibsen en 2009, fera l'objet d'une rencontre le 1er avril 2012. L'assistance sera conviée par la directrice de la bibliothèque urbaine de Tipasa à y assister. L'encadrement de ce rendez-vous sera assuré par l'écrivain Fodil Chérif Ahmed, mais cette fois-ci en présence de l'éditeur. Cette bibliothèque urbaine est une véritable bouffée d'oxygène pour ces jeunes en quête d'espaces pour nourrir leur esprit. Malheureusement, et contre la volonté de sa responsable, cette bibliothèque urbaine encore bien entretenue, est parfois «agressée» par un programme de «musique» qui vient de nulle part, destiné à des jeunes surexcités, qui ne tiennent compte ni de la propreté des lieux ni de la présence d'élèves qui viennent réviser leurs cours ou faire des recherches pour leurs exposés. La bibliothèque n'est pas conçue pour abriter des événements «culturels» qui n'ont aucun lien avec le livre, au profit d'individus qui n'ont aucun respect de l'état des lieux. Il existe d'autres espaces «défouloirs» pour organiser ce genre de manifestations.