Contre le WAT, l'USM Blida était privé de Tall Mamadou et de Benayada (suspendus) alors que Tahraoui, Mehdaoui, Bouazza et Aoun Séghir étaient sur le banc des remplaçants. C'est donc une équipe « new-look » qui a remporté trois points précieux. Certes, le match n'a pas été un modèle du genre à cause notamment du vent violent qui a soufflé durant toute la partie, mais les jeunes remplaçants ont fait oublier les titulaires. Khnifsi, Maroci, Béchiri, Belaoued, Rebih et surtout Harbache (un junior) ont démontré qu'ils avaient de la classe à revendre. « Aujourd'hui, les “pauvres” ont pris leur revanche sur les “riches” », dira, non sans humour Kamel Mouassa. Le culot et l'insolence technique de Harbache ont vraiment ébloui les supporters présents au stade Tchaker. « Les joueurs ne sont même pas salariés, comme leurs coéquipiers », ajoutera le coach blidéen. Comment cette victoire contre Tlemcen s'est-elle dessinée ? « Dès l'entame, nous avons pressé nos adversaires dans leur périmètre les obligeant à commettre deux fautes dans la surface (2 penalties) ; ce qui nous a donné une avance confortable dès le premier quart d'heure. En seconde période, mes joueurs ont géré leur avance, même si nous avions pu ajouter d'autres buts... », expliquera Mouassa. Il faut avouer que le WAT est logé à la même enseigne que ses hôtes, d'où la difficulté de la tâche pour les deux équipes, sans oublier que les Tlemcéniens étaient en stage depuis une semaine à Blida. « Nous espérons continuer sur notre lancée surtout à domicile. Nos supporters doivent soutenir ces jeunes joueurs... Ce sont les joueurs « milliardaires » qui ont laissé l'USMB au bas du tableau, alors qu'elle était destinée à jouer les premiers rôles... », conclura Mouassa. Le prochain déplacement à Chlef sera un véritable test.