«Rappeler la nécessité de lire les œuvres littéraires de Jean et Taos Amrouche.» Tel a été l'objectif de la semaine culturelle, organisée du 2 au 5 avril derniers par le collectif culturel Itran (Les étoiles) de la cité universitaire Aâmriw, dans la ville de Béjaïa, en hommage à la famille Amrouche. «Pour la plupart des étudiants, El Mouhouv n'est qu'un animateur radio et Taos une simple chanteuse» considère, déçu, Menad Afroune, président du collectif Itran. «A travers cette initiative, nous voulons faire redécouvrir cette famille de patriotes ainsi que leurs œuvres aux jeunes générations» poursuit Menad.Au menu, il y avait une projection d'un documentaire retraçant la vie de Jean et Taos Amrouche, une exposition de livres, photographies et objets traditionnels ainsi qu'un quiz dont les questions concernaient la vie et les œuvres des deux écrivains.Il y avait également du théâtre et de la musique. «Ça attire les étudiants et ça nous permet de passer nos messages» nous explique Menad. Notre interlocuteur, tout en étant convaincu qu'il y a une volonté d'oublier ces porteurs d'idées susceptibles de déranger, signale qu'aucune œuvre de la famille Amrouche n'est disponible aux seins des bibliothèques de l'université Abderrahmane Mira. Le collectif a distribué, à la même occasion, le programme de la commémoration, à Ighil Ali, le samedi prochain, du 50ème anniversaire de la disparition de Jean El Mouhouv par l'association Jean et Taos Amrouche, .