L'association culturelle Taos & Jean El-Mouhouv Amrouche d'Ighil Ali, en collaboration avec l'APC d'Ighil Ali, le Café littéraire de Béjaïa et l'étoile culturelle d'Akbou, s'apprête à commémorer les 14, 15 et 16 avril le cinquantenaire de la disparition “du patriote, poète, écrivain et journaliste Jean El-Mouhouv Amrouche, cet enfant d'Ighil Ali”. Il est ainsi prévu, à cette occasion, l'inauguration de la stèle à l'effigie de l'intellectuel disparu, ainsi qu'une exposition sur les métiers artisanaux, des conférences-débats, un récital de poésie, une prestation de la chorale Taos Amrouche, une visite à la maison natale des Amrouche ainsi qu'un gala artistique en clôture des trois journées de commémoration. En outre, le 16 avril à 10h aura lieu à Ighil Ali l'inauguration de la stèle dédiée à la mémoire de ce patriote, poète, écrivain et journaliste. Pour rappel, Jean El-Mouhouv Amrouche est né le 7 février 1906 à Ighil Ali (dans la wilaya de Béjaïa) et mourut à Paris le 16 avril 1962. Patriote, il l'était sans conteste, et ses nombreux et divers écrits, souvent d'une audace et d'un courage fort surprenants pour une époque où il était extrêmement dangereux de s'exposer à la vindicte publique pro-colonialiste, en attestent. Jean El-Mouhouv Amrouche écrivait : “Nous voulons la patrie de nos pères, la mélodie de nos songes et de nos chants sur nos berceaux et sur nos tombes.” Rappelons que Jean qui était proche d'André Gide, “reçut à son micro de la radiodiffusion française les plus grands écrivains de son temps”. M B