Ces dernier temps, la femme est devenue la cible privilégiée des malfaiteurs à Adrar. En effet, ces délinquants trouvent en la gent féminine une proie facile, surtout lorsqu'elles sont seules à leurs domiciles en l'absence du chef de famille ou d'un homme. On nous a signalé plusieurs effractions dans ces conditions où des vols ont été perpétrés. Les voleurs en question guettent les maris dès qu'ils quittent leurs domiciles pour passer à l'action. Souvent, ils se font passer pour un agent de la Sonelgaz, des eaux, de contrôle, ou simplement qu'ils se sont trompés de porte pour pénétrer de force et délester les femmes de leurs bijoux et des économies. C'est le cas cette semaine d'une femme au foyer dans la cité de Tililane, qui a été contrainte de remettre tout ce qu'elle avait sous la menace d'une arme blanche. Témoignage de cette dame : «Il était presque 10 h ce matin-là quand j'ai entendu frapper…Alors, j'ai ouvert la porte, il n'y avait personne. Et puis pour la deuxième fois (une tactique pour s'assurer qu'il n'y a pas un homme à la maison) dès que j'ai rouvert, un jeune cagoulé m'a forcée l'entrée en me poussant vers l'intérieur avec un couteau à la main qu'il a placé à mon cou… A sa voix et son attitude, j'ai compris qu'il était sous l'effet de psychotropes... Puis, il a fouillé dans mes affaires et n'a rien trouvé, heureusement, car mes bijoux n'étaient pas très bien cachés. Et quand je lui ai fait savoir que mon mari est allé acheter du pain et qu'il reviendra dans un instant, alors il a pris la fuite». Une autre enseignante aussi, dans la même cité, a subi le même sort dans la même semaine. Celle-ci a eu moins de chance car elle a été brutalisée. Ses agresseurs l'ont bâillonnée et bastonnée et puis délestée de son coffre et d'une importante somme d'argent.