L'université Badji Mokhtar est en pleine expansion. Les infrastructures, autant pédagogiques que celle d'hébergement, se renforcent notamment dans les deux nouveaux pôles de Sidi Achour et d'El Bouni. Au titre du quinquennal, le secteur local de l'enseignement supérieur a été doté d'une enveloppe de 11 548 565 000 DA pour l'étude et la réalisation de 9 000 places pédagogiques et 6 000 lits. Il faut souligner que l'aménagement du nouveau pôle d'El Bouni, dans sa deuxième tranche, est à un stade très avancé. Sur ce site s'érigent à un rythme appréciable les projets de 4 000 places pédagogiques pour la faculté des sciences juridiques et 4000 autres pour celle de médecine. L'infrastructure des sciences juridiques est consistante notamment avec 6 amphithéâtres d'une capacité globale de 1 800 places, un bloc pédagogique de 1700 sièges et un auditorium de 500 places. La faculté des sciences médicales dispose 3 amphithéâtres et un bloc totalisant 2 580 places pédagogiques. Sur le site de Sidi Amar, la construction de cités universitaires de 2 000 lits à ex-Chlef et 2000 à CEFOS, va bon train. Les structures d'hébergement, en voie de réalisation au profit du campus de Sidi Achour, d'une capacité de 3000 lits connaissent un bon rythme, puisque des structures de 1500 lits sont achevées. Les travaux du projet de l'école préparatoire des sciences et techniques ont été lancés récemment lors d'une visite du ministre de l'Enseignement supérieur. L'université Badji Mokhtar a bénéficié, rappelle-t-on, de quelque 15 milliards de dinars à la faveur des deux derniers plans quinquennaux. Avec trois grands sites, que sont le campus de Sidi Achour, le nouveau pôle d'El Bouni et celui de Sidi Amar ainsi que les multiples réalisations qui ont y ont vu le jour, l'université Badji Mokhtar a conquis un statut d'envergure régionale. Depuis sa création en 1975, elle s'est hissée à un rang digne de la grande métropole qu'est Annaba.