Les arbitres ont de tout temps combattu, seuls et contre tous, les retombées fâcheuses de leurs désignations scabreuses qui favorisent et ouvrent après la voie aux conclusions embarrassantes et tumultueuses. Et c'est généralement ces «hommes de devoir» qui perdent inéluctablement la bataille, pour la simple raison qu'ils sont tenus par cette fameuse obligation de réserve et cet étrange délit de non-assistance (sauf pour certains) de ceux qui les gouvernent, en fixant tous les regards sur l'échec de la mission, en occultant (jusqu'à quand ?), celui de la désignation, en mettant le nom de l'arbitre sur le devant de la scène pour ensuite le jeter, à qui veut épiloguer, en pâture. Et ce n'est pas faute d'avoir tenté (vainement) d'attirer l'attention de leur commission de désignation sur la forte probabilité qu'encourt l'arbitre, ou plutôt son avenir qui est mis en péril avec cette tentation chronique de mettre l'arbitrage (encore et toujours) sur le grill et également à vouloir montrer à la famille du football, de ces chevaliers du sifflet que l'aspect négatif et vil. Le planning de désignation de n'importe quelle commission des arbitres obéit à un certain nombre de critères qui entourent le match en question. Le seul et unique raisonnement pour un bon placement, voire une judicieuse désignation est l'arbitre qu'il faut à la rencontre qu'il faut. Tel est le principe universel qui prévaut au tout début de l'opération, en prenant en considération, et avec la plus grande attention, ce qui est écrit sur la marge de la fiche de suivi des désignations de l'arbitre choisi, le nombre de matchs arbitrés pour les deux ou l'une des équipes en lice avec ses antécédents (historiques) comme indices et ne pas s'obstiner à le mettre au supplice, car en toute chose, il faut considérer la fin.