Les carences portent sur l'alimentation en eau potable, le raccordement des foyers au réseau du gaz de ville et au réseau téléphonique, ainsi qu'au colmatage des fuites d'eau. Les habitants d'Edemine, Cherakaet Labyayeth, des villages situés sur les hauteurs ouest de la ville, réclament un peu plus d'attention de la part des autorités locales quant à l'aménagement de leurs localités. Contrairement à certains quartiers, largement représentés au niveau de l'APC, ces zones urbaines n'ont bénéficié d'aucun projet de développement tendant à améliorer les conditions de vie des citoyens. Ces derniers se sentent lésés d'être toujours relégués d'un plan communal de développement à l'autre. «Nous avons été lésés par rapport aux autres quartiers de la commune», lance, dépité, un jeune. Peinés par l'état déplorable de leurs quartiers, nos interlocuteurs citent quelques difficultés auxquelles sont confrontées les populations qui y vivent. Les réclamations portent notamment sur l'aménagement de la route principale qui traverse ces trois villages. Routes dans un piteux état En effet, la route en question est dans un piteux état. D'ailleurs, même les transporteurs qui desservent ces trois quartiers ont entamé des grèves pour protester contre l'état lamentable de la route en question. «A ce jour, la plupart des transporteurs écourtent le trajet et refusent de desservir nos quartiers. A quoi bon prendre un moyen de transport qui nous abandonne à mi chemin ?», s'interrogent certains habitants. D'autres préoccupations ayant trait à l'alimentation en eau potable, au raccordement des foyers au réseau du gaz de ville et au réseau téléphonique, ainsi qu'au colmatage des fuites d'eau ont été également évoquées. Pour ce qui est de l'alimentation en eau potable, certains foyers, dont le réseau AEP a été rénové, sont alimentés périodiquement, d'autres attendent encore la réfection du réseau. Même constat pour le gaz de ville. Concernant les moyens de divertissements et de distraction, c'est plutôt le dénuement. Les jeunes des villages en question ne disposent même pas d'un terrain de jeux.