L'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (Unpef) a maintenu son appel à une grève d'une semaine renouvelable. Les écoles primaires et les CEM, notamment, renoueront demain avec le débrayage pour le gel de la dernière mouture du statut particulier des travailleurs de l'éducation, dont le ministère est en train de réaliser les dernières procédures pour la signature du décret. C'est le message principal contenu dans le communiqué diffusé par ce syndicat, à l'issue de la réunion, jeudi à Alger, des membres du bureau national avec les présidents des bureaux de wilaya. Si dans le communiqué, le syndicat se félicite de la mobilisation «sans faille» des différentes catégories de travailleurs lors de la grève «avertissement» de deux jours (mardi et mercredi derniers), aucun message n'est adressé aux parents d'élèves qui redoutent les retombées de cette action sur l'avancement du programme scolaire de cette année. Le syndicat juge plutôt la défaillance du ministère dans la promulgation du décret 315.08 portant sur le statut des travailleurs de l'éducation et dont le gel est la principale revendication de ce syndicat qui relève, dans le texte, «des mesures discriminatoires entre les différentes catégories de travailleurs». «Nous imputons toute la responsabilité au ministère de l'Education nationale qui persiste dans sa politique de mutisme concernant les revendications des travailleurs du secteur», écrivent les membres du bureau national du syndicat. Du côté du ministère, aucun signe de la tutelle n'est explicité concernant la grève de ce syndicat, hormis un communiqué diffusé mardi dernier concernant les taux de suivi de la grève. Le département de Benbouzid estime que toutes les revendications des travailleurs du secteur ayant suscité des mouvements de protestation ont été satisfaites. Le dossier des œuvres sociales et la révision du statut promulgué en 2008 ont été finalisés en concertation avec les syndicats autonomes, a-t-on expliqué au ministère.