L'ensemble des centres hospitaliers déplore, cette année, l'absence totale du sérum anti-scorpionique. Or, l'intense prolifération de scorpions, favorisée par les déchets solides et par les gravats, s'étale du mois de mai à septembre, période la plus dangereuse, particulièrement pour ceux qui résident dans la périphérie des cités urbaines et les zones rurales. Plusieurs campagnes d'information et de sensibilisation ont été peu entendues, notamment par les habitants des endroits les plus exposés. Lieux où la femme et l'enfant sont les plus vulnérables, parfois surpris à l'intérieur même de leur domicile. Notons, à titre indicatif, que durant l'année 2011, la DSP a enregistré quelque 1 274 victimes piquées par des scorpions, parmi lesquelles 6 personnes ont malheureusement perdu la vie. À ce propos, une annexe de l'institut Pasteur est en voie de réalisation à Naâma. Celle-ci aura pour mission essentielle la collecte des scorpions de tous genres et l'extraction du venin, en vue d'intensifier la production du sérum anti-scorpionique. D'autre part, notons que, malgré l'abattage systématique entrepris à maintes reprises par des brigades de la police communale, les chiens errants sillonnent toujours les différentes artères des communes. Les commandes introduites par la DSP en matière d'approvisionnement en vaccin antirabique s'avèrent insuffisantes.