Les autorités marocaines ont expulsé vers l'Algérie, la semaine dernière, 760 clandestins de l'Afrique subsaharienne. Selon nos sources, parmi les expulsés qui étaient concentrés dans le gouvernorat d'Oujda et au nord du royaume, il y avait des Indiens, des Pakistanais, des Subsahariens, des Syriens et même des Algériens. Selon les mêmes sources toujours, ces clandestins, malgré l'étau qui se resserre à Ceuta et Melilla, cherchaient à gagner l'Europe via les deux enclaves espagnoles. Une fois lâchés de nuit dans le territoire algérien, les clandestins, la plupart sans documents ni pécule, ont rejoint les anciens camps sur oued Jorgi, pourtant nettoyé il y a un mois par les responsables algériens. Les occupants avaient été, alors, refoulés vers leurs pays respectifs de l'aéroport Messali Hadj de Zenata Tlemcen, via d'Adrar dans le Sud algérien. La décision des autorités chérifiennes de « renvoyer » ces malheureux clandestins en Algérie pose un véritable problème à ce pays (l'Algérie) en ce sens que cela va à l'encontre de tous les traités et autres lois inhérents à l'immigration clandestine. Accusée de ne pas « surveiller ses frontières » par le Maroc, l'Algérie se retrouve, encore une fois, victime, des « coups bas » du pays voisin.