Etrange comportement des présidents d'APC de la wilaya de Tipasa qui affichent leur incapacité à utiliser intelligemment les fonds alloués par l'Etat dans le cadre de la solidarité nationale. 19 communes qui relèvent des daïras de Damous, Gouraya, Hadjout, Ahmeur El Aïn, Cherchell, Bou Ismaïl avaient bénéficié de 89 projets TUP-HIMO, selon leur demande, pour effectuer des travaux dans le secteur des forêts, de l'hydraulique, de l'éducation et des routes. L'enveloppe allouée à cet effet s'élève à 35 millions de dinars, une somme énorme qui permet d'entamer des travaux de réfection, de réparation et d'aménagement qui atténueront des tensions et des problèmes dans certains cas, notamment en zones rurales et dans les quartiers populaires à forte densité, d'autant plus que des budgets considérables sont investis par les autres secteurs d'activité. Chaque partie essaye de se justifier et trouver un bouc émissaire, responsable de cette situation. Or, le chef de l'exécutif de la wilaya de Tipasa, Mostefa Layadi, n'a pas manqué de faire des remarques aux gestionnaires locaux de ces communes, en constant qu'un seul projet du TUP-HIMO a été signalé dans une école primaire à Beni Mileuk. Il a demandé aux P/APC d'être plus pertinents dans le choix de leurs projets.Les établissements scolaires du cycle primaire n'ont-ils pas besoin de menus travaux pour les rendre plus agréables et plus accueillants aux élèves qui les fréquentent ? L'autre fait marquant lors de la cession de l'APW, c'est incontestablement l'intransigeance du wali affichée à l'égard de ceux qui viennent passer leurs vacances estivales dans les classes des écoles, sans se soucier de la préservation de l'état des établissements scolaires qui doivent être prêts pour accueillir les élèves à la rentrée scolaire.«Il faut me faire payer ces gens-là. Les écoliers doivent étudier dans des classes propres lors de la prochaine rentrée scolaire», conclut-il.