Dans un communiqué remis à la presse, dont une copie est en notre possession, l'Unpef, après les trois jours de grève, a fait un constat des lieux. Les revendications sont toujours les mêmes : augmentation des salaires, statut particulier des travailleurs de l'éducation, retraite à 100% ainsi que le droit syndical. La dernière grève a atteint un pourcentage de 83% de grévistes, malgré les insultes et les intimidations de la part de certains relevant du secteur de l'éducation. L'on apprend qu'un immense malaise règne dans la grande famille éducative. Les enseignants sont livrés à leur triste sort, même les journées de réception qui leur sont réservées sont parfois consacrées aux réunions. Avec plus de 30 écoles fermées, 200 enseignants atteints de maladies chroniques -dont 12 malades mentaux-, la situation n'est guère reluisante. Pour les logements indûment occupés, la direction de l'éducation n'a pas poursuivi en justice certains privilégiés. L'Unpef compte, dans un avenir proche, faire un sit- in devant la wilaya pour dénoncer certains problèmes relatifs au secteur de l'éducation.