De Bien avant l'ouverture de la saison estivale, les automobilistes qui viennent admirer le front de mer ou décompresser du stress de la ville, sont immédiatement apostrophés par des jeunes qui se sont accaparés une voie de cette rue. «Parking !», s'entendent-ils dire. Profitant de l'afflux que connaît le port, ces jeunes ont alors trouvé là un bon moyen de gagner de l'argent avant que les lieux ne fassent l'objet de concession par l'APC de Tigzirt. En effet, une voie de la rue du 11-Décembre 1961 est mise en concession au début de chaque saison estivale pour servir de parking. Et là encore, pour augmenter leurs profits, les concessionnaires n'hésitent pas à créer une seconde voie, en parallèle, rendant délicat l'accès à la Grande Plage. A Tassalast, les parkings sont divisés en lots. Etant donné que ce sont des terrains privés, l'APC n'a aucun droit de regard sur leur gestion. Des engins sont à pied d'œuvre pour déblayer et niveler les espaces qui feront office soit de parking ou de terrains pour ériger des gargotes. «Ces parkings rapportent gros», nous fera savoir un jeune de la ville. Il nous dira que tout le monde trouve son compte : Les estivants n'ont pas de soucis pour stationner et sécuriser leurs véhicules, les jeunes trouvent là une aubaine pour gagner de l'argent et préparer sereinement la future rentrée sociale. Au même titre que les autres secteurs, de l'hôtellerie ou de la restauration qui se frottent les mains, les tenanciers des parkings font de même. Le moindre espace devient alors «parking». Les automobilistes, habitués à subir partout ce phénomène, paient alors sans brancher. En fait, ces jeunes ont accaparé tous les accès qui mènent aux plages, qu'elles soient autorisées à la baignade ou pas. Le chômage endémique qui touche la région a fait que la moindre occasion est saisie pour tirer des ressources.