Le PDG du groupe AXA affirme que «ce n'est pas le seul cas» où son groupe est engagé dans un partenariat dans un pays étranger, où il serait détenteur d'une part minoritaire du portefeuille. AXA Algérie, faut-il mentionner, est une société mixte dont le portefeuille des actions se répartit comme suit : 51% pour l'Etat algérien (BEA et FNI) et 49% pour le groupe AXA. Ce partenariat, qui a vu le jour il y a près d'une année, est en effet codifié par la nouvelle loi sur l'investissement qui oblige les partenaires étrangers à s'engager avec une proportion au plus de 49% du capital, de façon à ce que le partenaire local détienne la majorité et donc le pouvoir de décision stratégique au sein de l'entreprise. Mais dans ce cas précis, il est ainsi établi que, selon Henri de Castries, le management revient à la partie française. «On a la direction» de la société, a-t-il répondu à la question de savoir comment pourrait-il envisager, dès lors, de faire aboutir sa politique de développement dans une entreprise où il détient tout compte fait la minorité des actions face à l'Etat algérien ? «Les partenariats peuvent évoluer», conclut-il. L'orateur, qui ne semble ainsi pas vouloir insulter l'avenir, affirme surtout : «On ne s'engage pas si on n'est pas parti sur la base des valeurs de la société AXA.»