Une exposition de bijoux traditionnels et parures d'Algérie à travers l'histoire a été ouverte mardi à Laghouat, à l'initiative du Musée national du Bardo et l'Office national du parc culturel de l'Atlas saharien. Organisée à la maison de la culture Etkhi Abdellah Ben Kriou, pour une durée de dix jours, l'exposition compte plusieurs pavillons qui mettent l'accent sur l'utilisation des bijoux à travers les périodes de l'histoire et les caractéristiques des différentes régions algériennes dans ce domaine. Cette exposition, qui s'inscrit dans le cadre de la célébration du Mois du patrimoine, a été consacrée aux bijoux de la préhistoire où on retrouve les coquilles des œufs, des coquillages, des carapaces de tortue et des os, ainsi que d'autres matières naturelles qui ont été utilisées dans la fabrication des bijoux. La première journée de l'exposition a été consacrée aux bijoux de la reine Tin Hinan (période de la préhistoire), retrouvés dans sa tombe et à cette période marquée par l'enterrement des bijoux avec les dépouilles pour des croyance de l'époque. Avec l'avènement de l'Islam, le bijou s'est développé et a su synthétiser la quintessence de toutes ces périodes dans une symbolique harmonieuse loin des statuts et des photographies, ont expliqué les organisateurs. Un pavillon de cette exposition a été consacré aux bijoux traditionnels de six régions du pays, à savoir les bijoux de la Grande Kabylie, des Aurès, de l'Atlas saharien, les bijoux targuis et ceux des oasis, ainsi que les bijoux de la femme citadine, notamment ceux des fêtes. L'objectif de cette exposition des bijoux anciens est de faire connaître l'authenticité de ce patrimoine national, ses origines et sa diversité d'une région à l'autre et d'une ville à une autre, afin d'encourager les jeunes à préserver ce riche patrimoine ancestral, ont souligné les organisateurs.