Une exposition retraçant l'histoire des bijoux et parures à travers les âges, organisée par le Musée national du Bardo dans le cadre de la manifestation «Alger, capitale de la culture arabe 2007», s'est ouverte mardi. Ces pièces faisant partie de la collection du musée évoque le bijou depuis les temps les plus reculés, à savoir la préhistoire, où la parure servait à se protéger contre le monde extérieur et les forces de la nature, jusqu'à l'époque récente en passant notamment par les périodes antique et islamique. La parure de la période préhistorique consistait en une simple coquille d'autruche perforée. Celle de l'antiquité, provenant essentiellement de nécropoles, comprend des colliers, de boucles et de bagues en argent, bronze, fer ou plomb. Les bijoux de la période islamique, au nombre de 25 pièces constituées de boucles d'oreilles, bagues, perles et bracelets, ont été, selon le conservateur, découverts dans la kalaâ des Beni Hammad en 1967. Les bijoux ethnographiques, en nombre important, comprennent les bijoux citadins, en or et d'un grand raffinement, ceux de la région de la Kabylie sertis de corail ou rehaussées d'émail, des Aurès au décor ajouré et comportant une série de chaînettes, de l'Atlas saharien au décor ajouré également et des Oasis dont le décor est en relief.