La Caisse Régionale de Mutualité Agricole (CRMA) ouvrira une agence à Tindouf. Ce qui évitera, à l'avenir, aux agriculteurs et éleveurs de la wilaya de se déplacer jusqu'à Béchar (800 km) pour se faire indemniser. «Des fois, pour une somme de 4000 dinars qu'ils dépenseront pour ce déplacement», donnera, à titre d'exemple, M. Arba Kamel, le DG de la CNMA qui se trouvait, en début de semaine, à Tindouf, pour concrétiser ce projet. Un projet datant de 2006 et qui accuse un retard de 6 ans que le DG a refusé de commenter, considérant que l'essentiel est ce qui est en train de se faire actuellement et ce qui se fera à l'avenir. En compagnie d'un staff composé des directrices Mme Cherifi chargée du réseau et Mme Bouchakour chargée des finances, ainsi que du délégué régional Sud, M. Belhouadjeb Djaballah et de responsables de Béchar, le DG de la CNMA a procédé à l'acquisition de biens immobiliers (siège, antenne et logement) pour l'installation de la toute nouvelle CRMA de Tindouf. Cette caisse prendra en charge tous types d'assurances agricoles et extra-agricoles et «elle sera opérationnelle au plus tard après le mois de Ramadhan», a promis le DG. Pour le personnel, le DG a précisé que des jeunes diplômés en économie et en droit seront recrutés par la wilaya et suivront un stage de formation en assurances au niveau du siège social à Alger. Par la suite, un autre dispositif, une mutuelle agricole de services, sera créé pour répondre aux besoins des agriculteurs et des éleveurs. «On a constaté un grand manque concernant l'agriculture et l'élevage camelin et, avec le DSA, on a opté pour la création de cette mutuelle par actions pour offrir tous les services aux agriculteurs et donner un nouveau souffle à l'agriculture et à la ressource animale mais aussi à une autre ressource, non moins importante, qui est l'arganier», a relevé M. Arab. Selon ce responsable, lors d'une rencontre, dimanche, avec les agriculteurs de la wilaya, ces derniers ont soulevé leurs problèmes tout en se disant rassurés par la mise en place de ces dispositifs. «L'agriculteur est mis en confiance puisque des structures étatiques vont l'aider à développer son activité», précisera le DG de la CNMA.