Les travaux pour la réalisation du port de pêche à Béni-Ksila ont été lancés il y a quelques jours par le groupement d'entreprises Meditram-Sotramest, assistés techniquement par le laboratoire d'études maritime d'Alger. Inscrit dans le cadre du programme de consolidation de croissance économique, ce projet, qui a coûté 3 milliards de dinars, sera réalisé dans un délai de 36 mois. Concernant la consistance physique de ce port de pêche, et d'après la fiche technique du projet, il a été prévu de réaliser une jetée principale d'une longueur de 430 mètres linéaires et une autre secondaire de 275 ml. Il y aura également un quai d'une longueur de 390 ml ainsi que deux appontements pour les petits métiers qui s'étaleront à moins de 2,5 mètres et de 150 ml (2x75m) de longueur pour les ouvrages d'accostage. L'ouvrage de réparation représenté par une cale de halage sera édifié sur une superficie qui s'étendra sur un terre-plein de 4,8 hectares. Pour sa capacité d'accueil, d'après le directeur de la pêche, 60 petits métiers y sont prévus pour une production annuelle estimée à 600 tonnes, ainsi que 20 sardiniers pour 3 500 tonnes par année, soit une production globale de 4 100 tonnes par an. Ainsi, ce port permettra de renforcer le secteur de la pêche avec 80 nouvelles unités, et de créer environ 240 emplois directs et 240 autres indirects. Pour ces nouveaux emplois, la priorité sera donnée aux jeunes de la commune de Beni Ksila, nous a-t-on appris, pourvu qu'ils aient une qualification dans le domaine des postes d'emploi recherchés. Lors du lancement de ces travaux, les autorités locales ont procédé à la distribution des 10 locaux (cases de pêches) qui serviront aux pêcheurs locaux afin d'entreposer leur matériel. Un autre programme est prévu également pour la réalisation de 30 autres locaux supplémentaires pour faire bénéficier une soixantaine de pécheurs de la commune. Par ailleurs, d'après les responsables de ce secteur, il sera procédé à la mise en place des bassins de décantation ainsi qu'au revêtement de la piste menant vers la plage qui sera réalisée grâce au reliquat du budget communal.