Un professeur du département de génie des procédés, Arada Mohamed-El Hachemi, relevant du campus central de l'université Mohamed-Seddik Benyahia, de Jijel, est en grève de la faim depuis le 27 juin dernier. Se considérant victime d'une injustice dans l'attribution des logements, il compte aller jusqu'au bout de son action pour dénoncer, a-t-il soutenu, l'absence de transparence et le flou qui entoure ce dossier. Cet homme, enseignant dans cette université depuis 2004, visiblement éprouvé par 5 jours d'une diète, dit aussi vouloir «dénoncer les professeurs gourmands et capricieux». Ces derniers, note-t-il, se sont désistés de leurs logements dans le cadre d'un quota de 40 unités attribués en 2009 à Harraten, et se retrouvent maintenant, par la grâce d'une administration complice, selon lui, dans la liste des 70 appartements qui vont être livrés. «Pourquoi se sont-ils désistés ? Parce que le site ne leur a pas plu ? Quand on a besoin d'un logement, on ne se désiste pas», martèle-t-il. Dans son réquisitoire contre l'administration, il affirme vouloir attirer l'attention sur l'affaire de 18 appartements (17 F1 et 1 F3), occupés, selon lui, par des personnels de l'université sans qu'ils leur soient officiellement attribués. Le recteur a répliqué que les commissions de logement, représentant toutes les facultés, ont toujours travaillé dans la transparence. Quant aux 18 logements squattés, il affirme qu'un P.-V. a été établi à leur sujet et que la solution interviendra par étapes.