Nombreux sont les parents qui sont agressés par leurs enfants mais qui ne veulent pas les dénoncer aux services de sécurité, espérant que leur progéniture revienne à de meilleurs sentiments. Il fut un temps où les enfants vouaient un grand respect envers les personnes âgées et en particulier à leurs parents pour recevoir leur bénédiction. Actuellement, avec les conflits intergénérationnels, la situation n'est guère reluisante voire même fort inquiétante. Favorisé par la délinquance et/ou un environnement familial problématique, le phénomène de la violence à l'égard des parents prend de l'ampleur. Nombreux sont les parents qui sont agressés par leurs enfants mais qui ne veulent pas les dénoncer aux services de sécurité espérant que leur progéniture revienne à de meilleurs sentiments. Selon le bilan établi par les services de la police judiciaire, trois cas de mauvais traitement sur ascendants ont été enregistrés durant le mois de juin dernier. Les éléments de la première Sûreté urbaine de Saïda ont arrêté, en date du 04 juin dernier, un jeune âgé de 19 ans, accusé par sa mère de l'avoir agressée. La victime âgée de 57 ans s'est fait délivrer un certificat d'incapacité professionnelle de 4 jours par la médecine légale. Selon les investigations menées par les mêmes services, le jeune ne jouit pas de toutes ses facultés mentales, il a été évacué vers l'hôpital psychiatrique après avoir été présenté devant la justice. Une seconde affaire similaire a été traitée par les éléments de la quatrième Sûreté urbaine de Saïda. Une mère âgée de 52 ans, munie d'un certificat médical d'une semaine, a porté plainte contre son fils âgé de 22 ans pour l'avoir maltraitée. Présenté devant la justice le 25 juin, le jeune a complètement nié les faits. Il a fait l'objet d'une citation directe. Enfin, la troisième affaire a été traitée par les policiers de la sûreté de daïra d'Aïn El Hadjar. Un père âgé de 62 ans s'est présenté le 24 juin au poste de police de la daïra pour porter plainte contre son fils qui a usé de violence à son égard. Présenté devant la justice, l'enfant ingrat a été placé sous mandat de dépôt.