Alors que la population d'Aït Amar Ouali reproche au Parc national de Gouraya (PNG) d'avoir octroyé une autorisation de défrichement à Afrite sans que celui-ci n'ait un acte ou un certificat de possession, la direction du PNG insiste sur le fait que «les conventions signées avec Afrite ne peuvent faire objet d'un acte de propriété tel que mentionné en bas de la page et qu'elles ne sont valables que pendant l'année de leur signature.» «Suite aux mauvaises intentions de l'exploitant, le PNG a annulé toutes les conventions et autorisations concernant son exploitation» nous informe un responsable au service contentieux du PNG.«Notre rôle consiste à protéger la faune et la flore du site et non à gérer le foncier» nous déclare Tayeb Kerris, directeur du PNG.Sur la totalité des 1773 hectares des terres d'Aït Amar Ouali, 300 ha font partie du PNG qui a un droit de regard sur eux même s'agissant d'un Melk (terrain privé collectif). En 2009, le PNG, totalement dépassé par les évènements, a alerté les autorités sur la situation, notamment pour ce qui est des constructions illicites.Mais, dans les rangs du personnel du PNG, on ne comprend pas que certains contrevenants aient été mis en demeure alors que d'autres n'ont pas du tout été inquiétés par les services de l'APC.