Les perturbations signalées en matière d'alimentation en eau potable ont contraint la population d'Aïn Tarik à fermer la route nationale 90 à la circulation. Mécontente des perturbations signalées en matière d'alimentation en eau potable en cette période des grandes chaleurs, la population d'Aïn Tarik, cité sise au sud du chef-lieu de la wilaya, a bloqué à la circulation, pendant plus de six heures, la route nationale 90. C'est ce qui a contraint le directeur de l'Algérienne des eaux à faire le déplacement sur le lieu pour annoncer, ipso facto, le limogeage du gestionnaire de l'unité de l'ADE de la ville. «En cette période et surtout durant le mois de carême qui approche à grands pas, l'eau est fortement prisée et nous ne pouvons pas continuer à supporter ces déboires», a souligné un habitant. En effet, les habitants ont parlé du calvaire qu'ils vivent eux et leurs enfants pour aller chercher cette denrée des puits lointains ou à défaut l'acheter des citernes tractées et au prix fort. L'intervention des autorités locales et du premier responsable de l'ADE, qui a affirmé que ses services ont débloqué une enveloppe financière de 7 milliards de centimes pour la rénovation des canalisations de la cité, a finalement persuadé les citoyens de libérer la route.