L'organisation de la circulation automobile au centre-ville accuse des anomalies pénalisant la fonctionnalité des différents espaces urbains. Le seul accès motivé à partir de la rive sud de la ville provoque des goulots en permanence. La rue du 1er Novembre, qui constitue un tronçon de prolongement de la RN5, a été affectée à une circulation en sens unique. En conséquence, les automobilistes qui progressent en sens inverse sont contraints d'effectuer le détour de la ville au bout d'harassantes manœuvres. Dans leur tumultueuse traversée, ils transposent d'inextricables problèmes d'encombrement et de préjudices portés vers des quartiers résidentiels réputés autrefois pour leur sérénité. Désormais, certains points névralgiques, comme la route du lycée, sont marqués par une ambivalence qui n'en finit pas de dévoiler une anarchie urbaine déconcertante, affectant constamment les riverains. Les lycéens sont soumis à de graves dangers d'accidents corporels. « Nous subissons les effets néfastes de cette situation à longueur de journée. La pollution bat son plein et les nuisances sonores sont notre menu quotidien. Cela se répercute négativement sur notre santé et notre bien-être », déclarent les riverains. La solution idéale ne serait-elle pas de libérer l'avenue du 1er Novembre pour une circulation routière à double sens et en réglementant en conséquence le stationnement sur les accotements ?