Malgré l'importante envergure de son emprise urbaine, cette localité demeure en matière de voies d'accès carrossables à partir de sa rive sud. En effet, depuis la rénovation de la voie ferrée et la construction de la nouvelle gare de voyageurs dans les années 1980, les chemins de communications automobiles et piétonnes entre les deux parties nord et sud de la ville se sont bien rétrécis, en ce sens que le boulevard colonel Amirouche a subi les revers de cette situation puisqu'il a été sectionné en deux tronçons distincts, obligeant, toutefois, les automobilistes à effectuer un grand détour pour pouvoir emprunter le seul ouvrage d'art enjambant les chemins de fer. Ce dernier demeure le seul moyen d'accès réservé uniquement aux véhicules légers. Mais comble de l'ironie, celui-ci débouche directement sur le carrefour situé sur la RN5 déjà affectée par une circulation routière outrancière. En conséquence, un goulot cauchemardesque se constitue en permanence en raison du flux important de véhicules qui progressent des quatre sens. En outre, l'ampleur graduable de ce phénomène a indéniablement porté de sérieux préjudices à la quiétude et au bien-être des riverains. Donc l'inscription de projets de réalisation d'ouvrages d'art, qui permettent des accès tous azimuts au centre-ville, demeure une option incontournable. Les pouvoirs publics sont interpellés à prendre en charge ce volet et ce, pour le dénouement, dans les meilleurs délais, de cet épineux problème.