L'APC de Bir Mourad Raïs a dégagé 13 milliards de centimes sur le budget communal pour la réalisation d'une série de projets, dont le lancement interviendra au courant de cette année. La localité de Bir Mourad Raïs, qui a bénéficié de 10 milliards alloués sur le budget de l'Etat, ambitionne de se doter, entre autres, d'une salle omnisports et d'une bibliothèque communale. Le président de l'APC, M. Habik, a fait savoir jeudi dernier à l'occasion d'une réunion du Coville, que ses services ont engagé des procédures afin de « récupérer le centre culturel ». Selon l'orateur, la concrétisation des projets à Bir Mourad Raïs est très difficile du fait que « le foncier communal est complètement consommé ». Le président de l'APC cite à titre d'exemple la difficulté à réaliser des parkings pour éviter le stationnement sur les trottoirs. « Le problème sera pris en charge dans quelques quartiers », précise-t-il. Au sujet des parkings illégaux, le maire a fait savoir qu'un dossier est en préparation au niveau de l'APC. Les parkings illicites seront donc réglementés. Au chapitre des atteintes à l'urbanisme, M. Habik s'est déclaré impuissant devant l'ampleur du phénomène. « Nos agents se contentent d'un travail administratif en établissant des PV d'arrêt des travaux. Ils font le plus souvent l'objet d'agressions et d'intimidations. La police de l'urbanisme, à laquelle échoit le rôle de lutter contre ces atteintes, est dépassée. Elle travaille avec moins de 10 agents qui interviennent dans les 5 communes que regroupe la Daïra de Bir Mourad Raïs. » Par ailleurs, les décharges sauvages et la pose de gravats dans les lieux publics sont considérées comme une infraction. Ils sont soumis à une taxe. « Les agents communaux se chargeront de lever les ordures et les gravats avant de chercher l'auteur de cette infraction. Le concerné payera une amande à l'APC », a-t-il assuré. Les taxes sont fixées comme suit : 5000 DA pour 2,5 t de déchets ou de gravats, 7000 DA les 3,5 t et 10 000 DA pour les 10 t. « Il y a des personnes qui ont déjà payé des amendes. Pour cela nous souhaitons que cela soit pris en considération par nos citoyens », ajoute le maire. Ce dernier a indiqué que l'APC lutte conte la pose des citernes sur les toits des immeubles, l'implantation des antennes relais qui doit se faire dans « le respect des normes », la prolifération des panneaux anarchiques et l'abandon des carcasses de voitures et des pneumatiques dans les quartiers. Revenant sur le bilan de l'APC de février, l'orateur a indiqué que les agents de la commune ont dégagé 1500 t de déchets ménagers et 678 t de gravats. M. Habik a insisté sur le problème du non-respect des horaires quant à la liquidation des ordures ménagères qui doit se faire entre 7h et 19h. Les opérations d'évacuation des carcasses des véhicules et des déchets ferreux, a-t-il affirmé, sont toujours en cours. D'ores et déjà, a-t-il remarqué, les services de la commune butent sur la récidive et l'attitude attentiste et passive des habitants. « L'APC ne peut pas faire face à tous ces fléaux sans la participation des citoyens, notamment le mouvement associatif », a déclaré le P/APC. Par ailleurs, 20 plaques publicitaires, non réglementées, ont été arrachées, selon le conférencier. Cependant, les responsables locaux ont tout à gagner en plaçant des panneaux indiquant l'emplacement du nouveau siège de l'APC. Devant les sollicitations des intervenants au cours de la réunion du Coville, le premier responsable de l'APC s'est engagé à renforcer, dans les semaines qui suivent, les quartiers en bacs à ordures. Il a donné rendez-vous aux habitants de la ferme Saïd Hamdine, le mercredi prochain, pour la réalisation des travaux d'assainissement avec l'aide des jeunes bénévoles de la ferme.