Activant dans le secteur public, des médecins généralistes, des chirurgiens dentistes, des psychologues, des enseignants du paramédical, et probablement des pharmaciens, se réuniront demain à Alger. Le but de ce rendez-vous est d'arrêter la charte de la coordination des travailleurs de la santé publique. Cette annonce nous a été communiquée, hier, par Hadj Djilani, responsable du conseil national de la santé du Syndicat national des personnels de l'administration publique (Snapap). Selon notre interlocuteur, il s'agira de s'entendre sur le fonctionnement interne de la coordination ainsi que sur le programme d'action unifiée de la plateforme de ce secteur marginalisé. Cela dit, ajoutera Djilani, cette réunion qui intervient après celle tenue dimanche dernier n'est dirigée contre aucune institution ni partie tierce. C'est juste pour mieux défendre les droits et acquis des travailleurs de la santé publique, indiquera-t-il. Par ailleurs, le comité national de la femme du Snapap a dénoncé les entraves et atteintes aux libertés syndicales tout en réitérant sa détermination à lutter contre les célébrations folkloriques pratiquées pour dénuer la Journée du 8 mars de sa vraie signification. Selon un communiqué rendu public jeudi, ce comité a fait part de cet état de fait à l'issue du séminaire de formation, organisé le 7 mars à Boumerdès, sous le thème : « La violence sous toutes ses formes ».