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sublime croisière entre deux continents
Le Bosphore aux couleurs de l'été
Publié dans El Watan le 16 - 08 - 2012

Un séjour à Istanbul ne saurait s'achever sans la traditionnelle et inoubliable excursion sur le Bosphore. Une expérience exaltante et une évasion garantie.
Istanbul
De notre envoyé spécial
Ses rives offrent un mélange ravissant du passé et du présent, de splendeur grandiose et de beauté naturelle. Les hôtels modernes jouxtent les yali (villas en bois sur le bord de l'eau), les palais de marbre voisinent avec les forteresses de pierre, les habitations élégantes avec les petits villages de pêcheurs. On commence la croisière par le pont Galata qui relie la vieille cité à la nouvelle ville d'Istanbul en enjambant la Corne d'or. Il s'agit d'un pont levant/basculant de 465 m de long construit en 1994. Au début de la croisière, le bateau passe devant le palais de Dolmabahçe et la blanche mosquée d'Ortaköy. On arrive sous le premier pont suspendu, le pont du Bosphore. Construit en 1973, sa longueur est de 1074 mètres et son tablier se situe à 64 m au-dessus de l'eau. Sur la rive asiatique, il surplombe le palais de Beylerbeyi. On croise un grand bateau de croisière allemand Aïda qui, selon notre guide Aïssa, est «complet à l'année. Il est spécialisé dans les croisières qui durent plusieurs mois, opère en Méditerranée et ici sur le Bosphore avec des haltes.» De l'autre côté, sur la rive européenne, Rumeli Hisari (le Château d'Europe) impose ses tours.
Ce fort a été bâti en trois mois par le sultan Mehmet Fatih, quelques mois avant la prise de Constantinople, afin de contrôler le Bosphore en son endroit le plus étroit. Naviguer sur le détroit du Bosphore entre l'Europe et l'Asie et admirer les palais d'Istanbul depuis l'eau nous fait voyager dans le temps et l'espace. Les regards s'émerveillent. Il offre aux visiteurs sa magnificence. Les goélands et les mouettes crient. Elles se plaisent à exécuter d'improbables chorégraphies. Au coucher du soleil, s'animent et s'illuminent les enseignes multicolores des restaurants qui le bordent et l'effervescence stambouliote ne faiblit pas jusqu'à la nuit. Nous avons l'impression de vivre un rêve byzantin. Il déverse des hordes de touristes.
Ancienne capitale d'un vaste empire, Istanbul se cherche une identité, entre tradition et modernité, religion et laïcité, et les changements qui altèrent son visage n'échappent pas au regard des visiteurs. Istanbul charrie un très grand nombre de clichés. Certains se révèlent vrais. C'est une cité qui est, culturellement, une ville d'Europe de l'Est implantée en Orient. Istanbul est une combinaison entre Orient et Occident. Elle a deux cultures mais aussi deux âmes. C'est ce qui fait sa richesse et draine des millions de touristes chaque année en quête de dépaysement et d'une certaine authenticité. Istanbul est le visage même de la complexité: la combinaison d'une ville islamiste traditionaliste et d'une ville européenne libérale.
Le Bosphore grouille d'embarcations. La ville est belle quand on peut la voir de partout, d'en haut, d'en bas, de près et de loin. Depuis le détroit du Bosphore, Istanbul apparaît encore plus impressionnante. On y voit l'Asie et l'Europe réunies, c'est une grande émotion ! On ne résiste pas aux décors de carte postale. On voudrait que ce voyage soit interminable... La Turquie a su développer une stratégie de développement touristique. Ce pays veut attirer davantage les voyageurs à hauts revenus. Depuis trois ans, l'accent est mis sur le tourisme de niche : tourisme sportif, religieux, nuptial, géothermal ou culturel... La Turquie veut également devenir une plate-forme pour le tourisme médical et multiplie les organisations de congrès et de conférences internationales. Les plus nombreux à visiter le pays restent les Allemands (17%), les Russes (11%) et les Britanniques (8%).
L'augmentation la plus nette concerne les pays arabes dont les ressortissants ont fait de la Turquie une destination privilégiée, notamment grâce à la politique d'assouplissement des procédures de visas mise en place. La stratégie 2023 apporte une nouvelle notion : «Les villes de marque». Ainsi, les villes aux richesses culturelles et naturelles, en devenant des villes de marque, attireront l'intérêt des touristes. Pour cela, des musées municipaux seront créés, les ruines seront restaurées, les monuments historiques seront éclairés, l'environnement sera réglementé. Les villes de marque disposeront également de marchés proposant aux touristes des produits de l'artisanat local.
Les villes de marque seront plus attirantes grâce aux transports, aux hôtels, aux centres de congrès et villages artistiques. Le tourisme d'affaire veut aussi percer : il s'agit d'entreprises qui utilisent le voyage pour motiver leurs cadres, remercier leurs clients ou organiser une convention pour tous leurs dirigeants. II s'agit désormais de promouvoir Istanbul sous tous ses aspects : une ville avec un patrimoine culturel et historique inouï et une métropole avec toutes les qualités acquises de la vivacité des activités artistiques et culturelles et de la beauté naturelle. L'image de ville de congrès et de foires, de croisières, de loisirs et de shopping revient souvent dans la définition des nouvelles formes touristiques que l'on veut développer à Istanbul. Ces stratégies ont certainement contribué à la croissance importante du secteur touristique dans toute la Turquie et plus encore à Istanbul.


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