Le journaliste Zoheïr Aït Mouhoub, reporter au journal El Watan Week-end, subit un harcèlement de la part d'éléments des services de sécurité en civil, mais non encore identifiés. Ces éléments agissent apparemment en violation du code de procédure pénale et des lois de la République, en l'absence d'une quelconque plainte ou de poursuites à l'encontre du journaliste. Ces pratiques illégales qu'on croyait révolues et d'un autre âge ne peuvent être admises et restées dans l'impunité. Ces harcèlements sont forcément liés aux articles, investigations et informations traités par le journaliste dans l'exercice de son métier. La Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme rappelle que la Constitution et les conventions internationales relatives aux droits de l'homme ratifiées par l'Algérie garantissent la liberté d'expression, la liberté de la presse et la liberté d'opinion, comme elles consacrent la responsabilité de l'Etat à assurer la sécurité et l'intégrité de ses citoyens. La LADDH condamne ces pratiques illégales et exige qu'une information judiciaire soit ouverte sur les allégations rapportées par le journaliste, comme elle exige que sa protection et son intégrité soient assurées. La LADDH se solidarise avec le journaliste Zoheïr Aït Mouhoub et se déclare mobilisée pour mener toute action légale en sa faveur et pour la liberté d'expression. Le président de la LADDH Maître Nour-Eddine Benissad