La décision d'éradiquer le commerce informel à Aïn Beïda a été prise, il y a plus de deux mois par les autorités de la commune, suite aux nombreuses doléances de la société civile et des notables de la ville. Toutefois, une opération de recensement a été menée par les services de la municipalité avant le délogement des dizaines de marchands de fruits et légumes qui ont squatté durant plus de deux ans la grande rue de la ville. Afin d'éviter tout dérapage ou contestation, des sites seront mis à la disposition de ces marchands. Ils seront recasés dans les anciennes Galeries algériennes situées à l'intérieur de l'enceinte du grand marché hebdomadaire, où toutes les conditions de sécurité seront assurées. Il en sera de même pour les marchands de vêtements qui ont dressé des baraques en toile de jute tout au long de la rue Boughalem et dans les espaces environnants, gênant de ce fait la circulation des voitures et celle des piétons. A ces marchands, la municipalité offrira les spacieuses galeries de la cité de l'Espérance, un lieu idoine pour réguler les transactions commerciales et rétablir l'ordre dans ville.