Lors de son intervention, hier, au forum d'El Moudjahid à Alger, Farouk Ksentini, président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'homme, a évoqué d'autres questions telles que les délits presse, les droits des femmes, le problème des prisons et de la détention provisoire. Il s'est élevé contre l'emprisonnement des journalistes. « Il est aberrant d'envoyer un journaliste en prison même s'il s'est trompé. Il ne faut pas dépénaliser le délit de presse, mais, à mon avis, il faut revoir les textes et supprimer l'emprisonnement. La liberté d'expression est fondamentale », a-t-il soutenu. M. Ksentini a indiqué que les prisons algériennes sont vétustes, d'où la nécessité d'en construire d'autres afin d'améliorer les conditions de détention et de réduire la promiscuité. M. Ksentini s'oppose à la pratique de la détention préventive qui engendre le désespoir de toute une famille.