-Jolie vue : Reconversion des marchands informels Juste après l'éradication des marchés informels implantés à Kouba, plusieurs vendeurs se sont reconvertis en marchands ambulants. Disposant d'une camionnette, ils ont essaimé un peu partout pour échapper à la vigilance des policiers. D'après certains témoignages, ces commerçants indésirables continuent à sillonner les cités de la commune pour écouler les casiers de fruits et légumes. Découragés, d'autres camelots se sont reconvertis en vendeurs illégaux de fournitures scolaires. Cela a été observé au niveau de la cité Jolie vue. Des jeunes y ont squatté des espaces situés au pied de certains immeubles de l'ancienne cité. «Ces commerçants occasionnels s'approvisionnent auprès des grossistes qui exercent à Jolie vue. Ces derniers leur refilent à bon prix des quantités variées d'un ancien stock, constitué essentiellement de cahiers, de stylos à bille et de boîtes de crayons de couleur de qualité douteuse», a témoigné un habitant de la cité. -El Magharia : l'APC et l'EPIC Netcom absents Le ramassage des ordures des cités de la Côte rouge à El Magharia (Alger) se fait de manière aléatoire. Des amas d'ordures ménagères et de gravats s'amoncellent à l'entrée des cités. Les services de l'établissement de wilaya, Netcom, et de l'APC d'El Magharia (ex-Leveilley) semblent dépassés par l'ampleur de la tâche qui leur incombe. Les résidants des trois cités de cette partie de la ville ont remarqué l'absence des agents de Nectom dont le dortoir est situé derrière le mur où a été adossé le semblant de niche à ordures. Les résidants, malgré les appels incessants des résidants, n'ont pas été écoutés par les services communaux. Tout juste deux bacs à ordures ont été installés à l'entrée. Ces deux bacs ont été dégradés par l'usage. Les habitants, signale-t-on, ont refusé d'installer, à l'inauguration des cités des niches à proximité des immeubles. Des tractations ont permis de déplacer à l'entrée du site d'habitation l'unique niche, toujours remplie à ras-bord.