Certains jouissant de complicités à haute échelle, tentent de jouer sur les dates et la complicité de certaines administrations pour miser sur des documents palliatifs faute de désistement légal. Si le logement est pour une bonne partie de la population de Souk Ahras synonyme de protection et de stabilité socio-familiale, il n'en est pas de même pour la nouvelle vague de «rapaces» initiés à cette pagaille qui sévit dans le marché de l'immobilier où toute attribution est suivi de signes apparents de richesses. Dans un premier bilan tenu confidentiel, une source digne de foi a indiqué qu'au moins 2 000 logements sont occupés par des personnes autres que celles figurant sur la liste des bénéficiaires légaux. Le logement social locatif (LSL) occupe la première position avec plus de 1000 unités en sous-location depuis les premiers mois de leur attribution. On y a recensé au moins 150 sur les 997 unités attribuées l'été passé. Celles réalisées dans le cadre du Fonds national des péréquations des œuvres sociales (FNPOS) ne sont habitées que par 20% des bénéficiaires. Elles sont plus de 300 unités en sous-location depuis une année. Idem pour le logement socio-participatif (LSP) où plusieurs unités ont été vendues par «des rabatteurs de l'immobilier», selon l'expression de notre interlocuteur. Concernant les logements de fonction, d'astreinte et d'accompagnement, notre source estime à 700 les appartements squattés par des personnes étrangères au secteur auquel ces unités ont été prévues et autres cédées à des proches ou carrément vendues sans écriture légale. Ce recensement qui concerne une partie de la wilaya de Souk Ahras a révélé une liste de 160 noms où figurent 12 familles attributaires à elles seules d'une centaine de logements, toutes formules incluses. «Dans le cas des logements de fonction certains indus occupants dont ceux jouissant de complicités à haute échelle, tentent de jouer sur les dates et la complicité de certaines administrations pour miser sur des documents palliatifs faute de désistement légal», croit-on savoir auprès de la même source.