Dans la symbolique mémorielle du souvenir et de la pensée, une poignée de terre de ses restes datant du 29 septembre 1958 a été rapatriée de Tunis. Mémoire vive et ressourcée pour se recueillir sur la tombe de Cheikh H'cicène à El Kettar. Nous entamerons ce modeste pamphlet de la mémoire par un surréalisme numérique du chiffre 29 à travers la destinée de l'illustre disparu. Larbi Ahcène, dit Cheikh H'cicène, est né en 1929 à La Casbah d'Alger, il décède à l'âge de 29 ans, un 29 septembre 1958 à Tunis. Cette phénoménologie cyclique du temps en mouvement nous rappelle un concept philosophique de la vie de l'être humain dans une inexorable trajectoire vers la mort, ponctuée cette fois-ci par le carillon de l'horloge du sort, dont le balancier était réglé au triptyque fatidique du chiffre 29. La réinhumation dans la symbolique de ses restes aura lieu à l'évocation du 54e anniversaire de sa mort le samedi 29 septembre 2012 à 10 heures au cimetière d'El-Kettar inférieur par l'entrée d'accès de la mosquée Ennour de Climat de France. A l'ombre de l'épigraphe du souvenir scellée sur sa tombe, il repose désormais dans la quiétude céleste, à El Kettar, le cimetière des aïeux qui majestueusement surplombe le bleu de la mer inondée par le soleil sonore d'El Bahdja. Pour une communion de pensée collective En cette solennelle et émouvante circonstance, l'association Les amis de la Rampe Louni Arezki Casbah, le commissariat du Festival national de la chanson chaâbie ainsi que la famille Larbi de Cheikh H'cicène convient ses compagnons, amis et proches à assister à cette marquante cérémonie pour accomplir ensemble un acte de mémoire et de reconnaissance à l'endroit d'un repère symbolique de la culture algérienne de résistance.