Une enveloppe de 280 milliards de centimes vient d'être allouée à la wilaya de Bouira pour entamer les travaux de réfection des routes dégradées suite aux intempéries de l'hiver dernier. Le chiffre a été communiqué par les responsables de la direction des travaux publics de la wilaya, en marge d'une visite d'inspection des chantiers du secteur par le wali de Bouira.Les travaux concernent la réfection et le revêtement des routes nationales avec un mentant de 62 milliards de centimes, 68 milliards pour les chemins de wilaya, et 150 milliards pour les chemins communaux. Les fortes intempéries de l'année an cours, ayant causé, pour rappel, des dégâts importants sur le réseau routier avaient isolé des communes durant plusieurs mois. C'est le cas de la commune d'Ath Laâziz, au nord de Bouira, où le CW05 demeure à ce jour coupé à la circulation routière au lieudit Ighil Oumancher. Outre les dégâts causés sur ce chemin, des dizaines d'habitations ont été envahies par un important glissement de terrain. Et afin de remédier à cette situation délicate, le premier responsable de la wilaya a ordonné à son exécutif de procéder au lancement d'une étude géotechnique sur la nature du sol, avant d'entamer les travaux. Il a également instruit les responsables du secteur de lancer les travaux concernant d'autres réseaux routiers avant l'approche de l'hiver. Il est utile de préciser que récemment, une délégation des différents comités des villages de la commune d'Ath Laâziz s'est adressée au cabinet du wali, afin de prendre en charge dans les plus brefs délais la réfection des routes. Il est utile de préciser que les voies reliant cette commune au chef-lieu de wilaya sont dans un état lamentable. La quasi-totalité des chemins desservant les 34 villages se trouve également délabrée. La population s'interroge également sur le non-suivi des services de la DTP des travaux exécutés sur quelques chemins, qui se sont dégradés alors que des sommes faramineuses ont été déboursées. C'est le cas de la route du village Chekouh, et d'Ibourassen qui, après une année de mise en service, des glissements de terrain et autres carences ont fait leur apparition. Les villageois incombent la responsabilité aux services de la subdivision des travaux publics, qui selon bon nombre de citoyens, n'ont pas veillé au bon déroulement des opérations de revêtement.