Lieu : Mexico (ou ailleurs). Participants : experts scientifiques, associations, politiques...Objet : 4e forum mondial de l'eau. Définir un programme commun en vue de puiser équitablement et rationnellement de cette richesse. Le programme en question : bla-bla. Environnement, bla-bla, bla-bla, riches et pauvres, bla-bla, bla-bla, maladies, bla-bla, bla-bla des millions de personnes meurent, bla-bla, bla-bla... Pendant ce temps, un petit air dans la tête : « Encore des mots, toujours des mots, rien que des mots. Des mots faciles, des mots fragiles... C'était trop beau...Caramel, bonbon et chocolat... » Et toujours bla-bla, bla-bla. Retour de la petite chanson : « Moi les mots tendres enrobés de douceur se posent sur ma bouche mais jamais sur mon cœur. Paroles, paroles, paroles, les paroles...Encore des mots, toujours des mots, les mêmes mots. Des mots magiques, des mots tactiques. Parole, Parole, Parole... ». Merci Dalida. Retour au forum : les moyens de lutte contre la pénurie d'eau consiste à construire des barrages, dessaler l'eau de mer, bla-bla, bla-bla... la chanson s'est arrêtée mais des images s'imposent : « L'histoire débute en l'an 10191 après la Guilde. L'humanité a conquis une grande étendue de l'univers, notamment grâce à une mystérieuse substance dénommée épices. » Frank Herbert, perspicace, a construit ses cinq volumes dénommés Dunes avec des inspirations arabo-musulmanes. Les personnages de ses romans, assaillis par la chaleur du désert qui occupe l'essentiel de leur planète, ont trouvé un système de récupération de l'eau. Ils vivent avec une petite machine accrochée à leur dos qui puise chaque goutte émise par le corps. La sueur et l'urine. Stockées puis assainies, elles servent aux habitants de la planète de liquide pour étancher leur soif. Seul et unique moyen de survivre sur une planète dépourvue d'eau.