Plusieurs dizaines de personnes se sont rassemblées, mardi matin, devant le siège du cabinet du wali, en signe de protestation contre l'impasse dans laquelle s'est fourvoyé leur projet. Il s'agit des souscripteurs inscrits dans le cadre du projet des 136 logements sociaux participatifs à l'UV5 Ali Mendjeli, baptisé promotion El Djamil et qui se retrouvent aujourd'hui otages du grand retard qu'enregistre le projet (entamé en 2001) et de la révision des prix que veut leur imposer le promoteur, selon les dires de leurs représentants. A travers cette action, les protestataires voulaient plaider leur cause auprès du wali qui, rappelons-le, s'est prononcé, mercredi dernier, sur ces questions, lors d'une rencontre sur le LSP en invitant les souscripteurs à s'adresser à la justice en cas de litige. La Caisse nationale du logement (CNL) a refusé, semble-t-il, de faire l'avance financière au promoteur dont le chantier n'a pas atteint le seuil d'avancement des travaux fixés à 30% comme condition. Le responsable de ce projet exige de ses clients de verser une réévaluation avoisinant les 70 millions alors qu'ils ont déjà payé la quote-part de 30 millions. Les personnes qu'on a rencontrées hier sur place et qui se sont constituées en association, refusent catégoriquement de se plier à cette exigence et invoquent les dispositions générales qui réglementent la formule et les articles inclus dans le contrat, notamment l'article 6 stipulant clairement que la quote-part peut être révisée selon les dispositions mais ne peut en aucun cas dépasser les 0,05% du prix du logement fixé à 98 millions de centimes. Plus loin, le contrat stipule que c'est au promoteur de verser un dédommagement dès que le délai fixé à 18 mois à partir de la date de lancement du chantier est dépassé. Faute de rencontrer le wali, les protestataires ont reçu un message de son secrétaire général avec la promesse de convoquer le promoteur et essayer de régler le litige.