Encourager l'action citoyenne et initier des projets porteurs d'espoir pour les générations à venir. Les membres du programme concentré pluri-acteurs Algérie (PCPA), ou Joussour, un large réseau dans lequel activent 114 associations, et auquel beaucoup de pays en développement adhèrent, se sont rencontrés hier au siège de l'office des établissements de jeunes (ODEJ). L'objectif de cette assemblée est, selon un membre du comité de pilotage du programme, Mouloud Salhi, venu de Béjaïa, est de «susciter l'engouement des jeunes pour qu'ils s'investissent dans l'action positive, leur inculquer de nouvelles valeurs pour une vie meilleure à travers des démarches communes, tout en leur donnant l'outil nécessaire, comme des formations en gestion, administration et communication». Le meeting du PCPA à Constantine n'est pas fortuit, a fait remarquer notre interlocuteur, eu égard au «caractère même de cette cité millénaire, originale au potentiel socioculturel important, qui se prête à la concrétisation de ce programme d'envergure». A ce titre, au moins six associations constantinoises, tous domaines d'activité confondus ont fait part de leurs expériences respectives et témoignages d'actions concrètes entreprises sur terrain à travers des ateliers, dont Wafa pour les enfants autistes, Flambeau vert, Mercure, El Baâth, El Amel et Adem, en plus de ceux de l'ODEJ et plateau mistral. «L'engagement et la mobilisation associative: Pourquoi et à quelles conditions ?» et «La contribution des associations dans la promotion de l'engagement citoyen des jeunes», auront été d'autre part, les sujets abordés lors des interventions des différents membres du PCPA venus de plusieurs wilayas du pays (Bejaïa, Sétif, Bordj Bou Arréridj, Annaba, etc.), et de France, avec les associations soutenues par Joussour, les membres d'associations partenaires de cette dernière et des représentants des autorités locales et autres institutions publiques impliquées dans les actions lancées par le mouvement associatif. Pour information, le PCPA a vu le jour en 2007, à l'initiative d'associations algériennes et françaises pour « soutenir ensemble des projets de qualité » au profit de l'enfance en difficulté et des jeunes sans perspectives d'avenir. Son budget 2010-2012 s'élève à 3,1 millions d'euros. Il est cofinancé par le ministère français des Affaires étrangères et européennes, l'Agence française de développement (AFD), le comité de pilotage pour la solidarité internationale, la fondation de France et la participation financière des associations bénéficiaires des fonds d'appui aux projets. Nous reviendrons sur les projets concrétisés par le PCPA.