De l'avis de spécialistes, le litige qui oppose le nouveau directeur général de la SSPA/ASO, Brahim Bentayeb, au président démissionnaire, Abdelkrim Medouar, relève purement du droit des sociétés par actions. Il ne concerne ni les autorités locales ni d'autres parties, comme on a pu le constater ces derniers jours. «Par conséquent, il ne peut être traité que dans le cadre des textes régissant ce type de sociétés sportives», ont-ils précisé. C'est pourquoi, des sages de la ville proposent aux protagonistes de s'asseoir à une table afin de régler les détails de ce différend qui risque de mener l'association vers l'impasse. Capital. De quoi s'agit-il au juste ? Le litige est né suite à l'élaboration et la publication d'un nouveau statut par le nouveau président de la SSPA Les Lions du Cheliff. Celui-ci a notamment augmenté le capital de la société et intégré de nouveaux membres au sein du conseil d'administration. Ceci s'est effectué, d'après lui, conformément à l'ordre du jour de la réunion extraordinaire de la SSPA/ASO, tenue le 14 juillet dernier, consécutivement à l'élection de Medouar au nouveau Parlement. Mais ces changements n'ont pas été du goût du président sortant qui a donc contesté le nouveau statut, insistant sur la nécessité de revoir la composante du nouveau conseil d'administration. Ces divergences au sommet du club mettent donc en évidence tout l'enjeu que représente le levier de commande de cette importante association sportive.