«Les prix des viandes rouges et blanches ont carrément pris l'ascenseur», affirment plusieurs Mostaganémois rencontrés hier au marché couvert du centre-ville et certaines boucheries. La viande de mouton se négocie à 1 300 dinars le kilo et sur laquelle vient de s'aligner celle du bœuf (sans os, cette dernière se négocie entre 1 200 et 1 400 dinars), et selon beaucoup de monde, il faut s'attendre à plus cher encore. Aussi, et pour ne pas être en reste, le poulet est monté ces derniers jours à 360, voire 370 dinars le kilo chez la plupart des marchands de viandes blanches installés aussi bien dans les marchés populaires de la ville que dans certains quartiers. Interrogés sur le pourquoi de cette soudaine flambée, les bouchers et les marchands de poulet ont répondu unanimement que, «d'un côté, nous sommes en pleine période des fêtes organisées à l'occasion des départs des hadjis vers les lieux saints de l'Islam, voire l'accélération du nombre de mariages à fêter avant l'Aïd, et de l'autre côté, l'enchérissement de plus en plus grand des prix de la nourriture des animaux, ainsi que les nombreuses contraintes auxquelles font face les éleveurs. Quant au poulet, la demande sur celui-ci va aussi augmenter, en ce sens que les bourses modestes ne pouvant se payer le mouton vont se tourner vers le poulet». Et comme les fêtes de l'Aïd sont à nos portes, la spéculation bat son plein.