Les syndicats autonomes, tous secteurs confondus, veulent « libérer » le dossier de la Fonction publique et défendre le droit constitutionnel consacrant le pluralisme syndical. Pour cela, les syndicats de l'administration (Snapap) de l'enseignement (Cnapest, Satef et SNPEPM) et ceux de la santé (Snapsy, SNACHD, SNMGSP et SNPSP) ont décidé de créer une nouvelle organisation. Il s'agit de l'intersyndicale de la Fonction publique (IFP). Cette nouvelle organisation a été lancée officiellement, jeudi dernier, à l'issue de la réunion des syndicats autonomes précités, tenue à Alger. C'est ce qu'a annoncé un communiqué parvenu, hier, à notre rédaction. La création de l'intersyndicale de la Fonction publique, indique le communiqué, a pour objectif de défendre les revendications des travailleurs de la Fonction publique, à savoir l'augmentation des salaires et l'ouverture du débat sur le dossier de la Fonction publique. Ayant été renvoyé à la prochaine tripartite, dont la date de la tenue n'est pas fixée, le débat autour du statut de la Fonction publique devra se faire, selon l'intersyndicale, avec la participation des syndicats autonomes. L'intersyndicale de la Fonction publique se chargera également de la défense du droit à l'exercice libre du syndicalisme. « Face à la marginalisation, dont sont victimes les syndicats autonomes et conscients de la nécessité de lutter en permanence pour améliorer la situation socioprofessionnelle des travailleurs de la Fonction publique, les organisations syndicales ont décidé de fédérer leurs efforts », lit-on dans le communiqué. Les représentants de cette nouvelle organisation lancent un appel aux autres syndicats autonomes à rejoindre la IFP. « Il faut confédérer les efforts et constituer une force syndicale efficace en vue d'améliorer la situation socioprofessionnelle du fonctionnaire algérien », a noté le communiqué, en soulignant que la prochaine réunion de la IFP se tiendra jeudi prochain au siège du Snapap.